Jetée dans l’arène aux enfants sans limite

J’ai préféré inscrire mon enfant dans un collège privé pour son entrée en 6e, les élèves de sa classe de CM2 me faisaient peur… Mon fils est aujourd’hui en 5e dans un établissement privé dont je suis très contente. Je voulais le déposer, le matin, sereine.

Il a fait sa primaire en école public dans une ZEP, je m’occupais de la BCD (Bibliothèque Centre d’Information) bénévolement pour plusieurs classes. Je passais mon temps à faire la police car les élèves étaient plus intéressés à régler leurs comptes, se tapant dessus. Ils déménageaient les fauteuils à leur guise, faisaient tout sauf lire… Cela ne les intéressait pas. Ils faisaient des jeux entre eux, sans tenir compte de mes remarques. Impossible de leur faire prendre un livre pour se poser tranquillement. Ils ne rangeaient rien, mélangeaient les livres… C’était l’anarchie, et les instituteurs étaient complètement dépassés malgré leur bonne volonté.

J’ai vu des enfants sans aucune limite, violents, sans respect pour l’adulte, impolis, grossiers, filles comme garçons… aucun repère d’éducation… qui se permettaient tout en classe…

J’ai volontairement fait le nécessaire pour que mon enfant se trouve dans un établissement privé où toutes les conditions sont réunies pour la réussite des élèves. J’ai pu m’occuper du BDI (Bureau de documentation et d’information), bénévolement, les élèves sont intéressants, polis, équilibrés… C’est vraiment un autre monde !

Je suis scandalisée par la mentalité de parents qui soutiennent leurs enfants coupables de maltraitance envers leurs professeurs. À croire qu’il faudrait les plaindre : “Les pauvres, ce n’est pas de leur faute”.

— Collège

L’auteur de ce témoignage autorise la reprise de ce témoignage par la presse.