Harcelé par les collègues

Quand les collègues s’associent aux parents pour mieux pourrir la vie des enseignants.

Notre histoire, toute simple, trois nouvelles enseignantes dans une école. Pleines de projets, pleines de vie, et d’envies. Très vite, leurs projets sont sabotés par les ATSEM (Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelle) (qui ne font pas les paquets demandés à Noël, ne rangent ni ne préparent les goûters lors des moments festifs…), une implication réduite au néant à cause de deux collègues à temps partiel qui sont capables de croire que les compétences de socle sont liées aux formations des rempailleurs de chaises (ça fait rire mais pourtant c’est réel).

Au fil de l’année, l’inertie devient le mot d’ordre des ATSEM et des collègues à temps partiel qui en prime vont à la sortie de l’école tenir des propos injurieux sur les trois nouvelles collègues jusqu’au jour J où cela arrive aux oreilles de l’IEN… mais pas par n’importe quelle voie… par la VOIX médisante de ces mêmes collègues à temps partiel.

Quid du devoir de réserve ? Quid du dialogue ?

S’en mêle une association de parents qui non satisfaite d’avoir broyé un collègue (suicidé depuis… sûrement pas seulement pour problèmes personnels), s’en prendra ensuite à la nouvelle directrice et à ses deux nouvelles collègues.

Acharnement auprès de l’IEN, puis de l’IA lui-même.

Bilan, aucun dialogue, aucun soutien. DU MÉPRIS de la part de l’institution qui demande juste aux trois nouvelles de se mettre en arrêt… Conclusion… Les collègues aussi sont des HARCELEURS et font SOUFFRIR à souhait leurs collègues. Actes gratuits, odieux mais visiblement confortés par la hiérarchie.

BILAN : états dépressifs, envies d’en finir, de ne plus être enseignantes et comment se reconstruire après ça ? COMMENT ???

— Primaire, 18 ans d’ancienneté

L’auteur de ce témoignage autorise la reprise de ce témoignage par la presse.