Mon fils, qui était dans le même lycée pro que moi, se plaignant d’être harcelé pour son handicap de naissance. J’ai averti ma nouvelle proviseure qui a voulu assister à un “flagrant délit” et a donc refusé de croire les faits (pourtant étayés de preuves tangibles apportées par moi-même).
Elle m’a reproché d’être partiale, du seul fait de porter deux casquette : celle du professeur (car j’avais 9h de cours par semaine avec la jeune fille harceleuse principale) et celle de maman (qui plus est d’un jeune ado handicapé moteur, donc un handicap visible).
L’élève violente est restée, j’ai dû enlever mon enfant du lycée pour sa propre sécurité et j’ai dû finir l’année dans un contexte très difficile pour moi, en subissant les moqueries, les allusions de certains élèves qui, à l’occasion, dépassaient l’omerta sur les faits incriminés pourtant connus de tous (plaintes déposées).
Dur pour moi, professeure qui s’est investi depuis 24 ans dans son lycée !
Mon fils n’a pas été cru et moi adulte, professeure faisant partie du lycée depuis de nombreuses années, je n’ai pas respectée. On dirait que certains préfèrent ne pas voir, ni traiter le HARCÈLEMENT SCOLAIRE.
Depuis mon fils n’a plus voulu finir son bac en repartant dans un autre lycée et souffre d’angoisse à être seul.
— Lycée, 24 ans d’ancienneté