Quand je rencontrais des membres de ma direction, ils me comparaient à une femme. Ils disaient par ex. d’eux-mêmes qu’ils n’étaient pas des femmes car ils ne pouvaient pas faire deux choses à la fois.
Plus tard, mes collègues féminines se plaignaient de la direction de l’école (masculine) : elles leur faisaient des remarques sur leurs vêtements et leur imposaient des codes vestimentaires. Elles leur disaient qu’elles ressemblaient à des étudiantes.
Comme je travaillais dans une autre école pendant deux après-midi, je ne pouvais pas participer en tant que juré, à certains examens. J’avais dit cela à ma supérieure hiérarchique. Un jour plus tard, elle m’a dit sur un ton autoritaire que je devais m’arranger avec mon autre école pour participer à ces examens particuliers. Je lui ai répondu que j’allais finalement venir. Tout semblait donc rentrer dans l’ordre.
Cependant, deux semaines après cette engueulade, je reçois encore un message de mes supérieurs. Ils me disent qu’ils ont été informés que je ne voulais pas participer à ces examens en dehors de mes horaires habituels. Pourtant, j’avais convenu du contraire avec les personnes concernées. Il est clair qu’une partie de mes collègues va se plaindre par écrit de moi à la direction derrière mon dos. Ils ne veulent pas me dire les choses en face et donc me cassent du sucre sur le dos.
— Collège, 10 ans d’ancienneté