Touchée à la tête

Je vous fais part d’actes de violences survenus dans mon collège en Moselle, établissement qui est situé en ZEP. Les actes d’incivilité y sont fréquents. Outre les incidents journaliers auxquels nous devons faire face, un professeur de mathématiques a reçu un stylo à la tête en classe de quatrième, alors qu’elle écrivait au tableau. Un élève de quatrième a reçu un coup de couteau dans les fesses et a dû être transporté à l’hôpital par le Samu. La liste serait longue…

Mais ce qui est de plus en plus difficile c’est de gérer les comportements dans la classe au quotidien, le non-respect des consignes, des demandes des professeurs, les attitudes insolentes ou désinvoltes des élèves qui ne respectent plus l’enseignant, comme ils ne respectent plus leurs parents ou encore la police.

Ce métier que nous aimons devient de plus en plus difficile et dangereux, et nous nous sentons bien seuls et démunis, sans moyens de pression. Il faut, je suis d’accord avec vous, que cela change. La plupart des enseignants aident leurs élèves et souhaitent vraiment leur réussite : il faut qu’ils aient les moyens de le faire, que ce métier retrouve le respect qu’il mérite et des conditions de travail dignes pour tous.

— Collège

L’auteur de ce témoignage autorise la reprise de ce témoignage par la presse.