Je remercie tous les enseignants qui ont, avec mes parents, participé à mon éducation et ont fait de moi un homme, cultivé, aimant la lecture.
Je me souviens très bien de ma première maîtresse, en cours préparatoire (année scolaire 1937-1938) ; certes, je lui reprochais de me forcer à écrire de la main droite ; les bouts des doigts de l’autre main ressentent les coups de règle pour les dissuader de saisir le porte-plume ou le crayon d’ardoise ; mais mon père la soutenait mordicus.
Elle m’a appris à lire, à écrire lisiblement, et à compter : d’excellentes bases.
Je me souviens aussi de mon professeur de philosophie (1949-1950), qui essayait à grand-peine de me faire avaler les démonstrations pseudo-mathématiques de Spinoza.
Encore plus tard (1951-1953), en classe préparatoire, ce professeur merveilleux qui sut me faire comprendre et apprécier les mathématiques.
Je n’ai pas osé dire leurs noms ; hélas, ils ne sont plus de ce monde. Les autres, nombreux, dont, pour la plupart, j’ai oublié les noms, ont tous été dévoués, et, je dois le dire, efficaces.
Merci.