Bonjour,
j’ai été assistante en anglais pour les classes de CM1 et CM2 en 2001 et 2002 dans l’académie de Versailles dans des villes sensibles.
J’ai été recrutée in extremis faute de candidat au poste.
Tout d’abord, l’accueil au sein des établissements divers et variés n’existe pas. On vous ignore, sauf si on a besoin de vos compétences à titre personnel et privé. Les écoles souffrent d’humanité et de sociabilité.
Aucun échange, aucune aide cordiale.
Si vous n’adhérez pas au mouvement de grève, vous êtes déconsidérée, même en proposant un remplacement ou aide en surveillance. L’ambiance des classes est glaciale et inhumaine.
Pas de consignes quotidiennes respectées ou répétées.
Même si vous vous rendez utiles et proche des élèves, l’inspecteur ne vous fera que des reproches, le directeur aussi car « attention » élève protégé car peut être maltraité donc ne pas s’immiscer dans la vie privée des gens de peur de représailles.
Comment voulez-vous agir s’il n’y a pas de discipline, respect et un peu d’autorité ?
Ces élèves ont grandi libres d’expression et d’agissements.
J’ai abandonné et enseigné à mon compte propre. J’ai aussi enseigné dans une école professionnelle, où on me dit « soyez stricte », pas de compromis, mais les élèves viennent vous affronter avec arrogance, leur téléphone portable collé à la main, avec leur en-cas et se passent le mot pour « ronchonner », se plaindre que leurs parents vont les appeler : comment agir avec une éducation laxiste au départ du foyer, quand une étudiante n’a pas d’exemple à suivre et à appliquer ?
Même une môme de quatre ans est arrogante. On manque de respect et de considération depuis l’éducation quasi absente dans les familles depuis plus de vingt ans !
— École primaire