Professeur d’allemand et de français (pour les besoins du service, le français…), je suis en poste dans un collège de Charente. Je suis encore “très choqué“. J’ai quitté le collège au milieu de ma première heure de cet après-midi. Voici les faits : Un surveillant m’a amené en cours un élève réputé violent qui vient encore de temps en temps au collège quand il n’est pas en stage dans une boulangerie. Lors de sa dernière apparition en cours, je l’avais exclu et il avait envoyé une chaise valser dans la classe.
Aujourd’hui, j’ai répondu au surveillant que je ne souhaitais pas la présence de cet élève, vu qu’il m’avait insulté et qu’il était devenu violent. Eh bien il s’est levé de sa chaise, a renversé EN UN SEUL MOUVEMENT quatre tables et quatre chaises avec une force inouïe et s’est précipité sur moi en criant qu’il allait me buter. Si le surveillant ne l’avait pas arrêté, je ne serai pas en train d’écrire ce récit…
Toute la classe a été choquée, j’ai voulu continuer mon cours, mais au bout de 15 minutes, j’ai “craqué”, ai fait appeler un surveillant et suis rentré chez moi. Le Principal du collège vient de me téléphoner et trouve que ce n’est pas une bonne idée de porter plainte, que cela peut nuire à l’apprentissage que compte faire cet élève.
En clair, je ne me sens plus en sécurité, car ce “démon” dangereux peut à tout moment revenir se venger. J’irai travailler demain, l’élève ne viendra plus au collège jusqu’à la fin de l’année (au moins ça de gagné!) et espérons qu’il se calme… C’est la première fois de ma “carrière” qu’une telle chose arrive.
— Anonyme